Pourquoi, les mois d'hiver, le soleil nous abandonne-t-il si souvent? cèderait-il à la mode du télétravail? Or, rien de tel qu'un ciel gris pour faire grise mine ou pour broyer du noir quand il devient trop sombre.
Le froid s'acharne à décharner les arbres ainsi que nos pensées. Dehors, un silence neigeux accompagne nos pas, un air poisseux colle à la peau et nous errons dans des tableaux dignes d'un Pissarro.
La libido n'est plus qu'un souvenir. Nous ne désirons rien. le temps ne scande plus nos faits et gestes. Il nous échappe. Il s'évapore au profit de la léthargie. Ne reste plus qu'à se griser en guettant le retour de celui qui éclaire et réchauffe.
Un seul de ses rayons peut tout changer: une fleur jaune éclot, une mésange zinzinule, le sourire d'une petite fille nous émerveille et nous vient sur les lèvres "au printemps, au printemps, et mon coeur et ton coeur..."